Quand le fil fait le lien...
Revue de presse :
Tricoter, c'est bon pour le cerveau!
De nombreuses études américaines et britanniques le confirment : en focalisant l’attention sur les mains, tricoter boosterait la production de dopamine et de sérotonine, les hormones du bonheur, et diminuerait celle du stress, appelée cortisol. Un bon remède pour ceux qui sont sujets à l’hypertension ou à l’insomnie, déjà démontré par Herbert Benson, professeur de médecine à l’université de Harvard dans son livre The Relaxation Response.
On ne peut pas garantir que tricoter vous fera passer vos journées à rire mais en tout cas, vous verrez, vous vous sentirez de mieux en mieux. Et, nous serons tous d'accord pour dire que si ça marche, peu importe comment, mieux vaut se relaxer en tricotant plutôt que de s'en griller une.
Aux jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, un coach finlandais a été remarqué pour sa manière plutôt inhabituelle dans l'univers sportif de se détendre. Antti Koskinen, l'entraîneur du snowboardeur Roope Tonteri, trouve en effet plutôt relaxant de tricoter en attendant l'instant T de son protégé, un moyen de garder la tête froide et de ne pas se laisser envahir par le stress quand des années d'entraînement vont se jouer en quelques secondes.
En plus de la sérénité qu’il apporte, le tricot offre une satisfaction particulière: la fierté liée à la création personnelle. Les réalisations maison sont autant de petites touches singulières dans un monde de « prêt-à-consommer
#1 Tricoter active les mêmes zones du cerveau que méditer.
Ann Futterman-Collier, psychologue à l'Université d'Arizona, appelle cela la "thérapie du textile" : "Le tricot permet de mettre ses problèmes de côté. Les gens qui le pratiquent mettent leurs soucis de côté et se plongent dans une activité qui leur apporte un regain d'énergie, ce qui provoque un apaisement de l'esprit".
Tricoter sans être catalogué comme "grand-mère", c'est enfin possible. La tricothérapie est le nouvel anti-stress à la mode et s'invite jusque dans les salons de thé, à l'occasion d'ateliers collectifs. Le tricot peut aussi se pratiquer seul, et se révèle une source de bien-être.